Je suis Keziah , 29 ans, et franchement, je suis pas du genre à coller aux clichés des nanas sportives qui draguent à la salle. Non, moi j’y vais pour évacuer le stress de ma semaine de serveuse, transpirer un bon coup sur le tapis roulant ou soulever deux-trois haltères pour me sentir un peu plus forte. Mais l’autre jour, y’a trois semaines de ça, tout a basculé. J’arrive à la gym vers 8h du mat’, l’endroit est quasi désert, juste la musique qui pulse doucement et l’odeur de caoutchouc des machines. J’enfile mon legging noir qui moule mes formes – ouais, j’avoue, je me sens un peu sexy comme ça – et je commence mes étirements.
Et là, je le vois. Il est sur le banc de musculation, torse nu sous son débardeur ouvert, les muscles qui roulent à chaque rep. Cheveux châtains en bataille, une barbe de trois jours qui lui donne cet air de bad boy effortless. Il lève les yeux, nos regards se croisent, et putain, y’a comme un courant électrique. Il sourit, un petit rictus en coin, et moi je sens mes joues chauffer. Je détourne la vue, mais je sens son regard sur moi pendant que je m’échauffe. Toute la séance, c’est ça : des coups d’œil volés, lui qui s’approche pour « emprunter » une serviette, nos bras qui se frôlent près des poids. À la fin, essoufflée et pas que par l’effort, je file aux vestiaires, le cœur en vrac.
Le lendemain, rebelote. Je reviens, et il est là, comme s’il m’attendait. On finit par papoter entre deux séries : il s’appelle Tom, 30 ans, prof de yoga le week-end, et il kiffe les défis physiques. « T’as une forme incroyable », qu’il me lâche comme ça, et moi je bafouille un merci en riant nerveusement. On échange nos numéros « pour des tips d’entraînement », qu’il dit. Mais dès le soir, mon phone vibre, et c’est pas pour des squats. Nos messages commencent innocents, genre conseils sur les protéines, mais vite, ça vire au flirt. J’étais dans mon bain moussant, l’eau chaude qui glisse sur ma peau, quand les premiers coquins sont tombés. J’ai ri, puis j’ai mordu ma lèvre, imaginant ses mains fortes sur mes hanches.
Le lendemain, c’était inévitable. Après ma séance, il m’attend près des douches communes – ouais, la gym en a des mixtes pour les « aventuriers ». « Viens, on étire ça ensemble », qu’il murmure, sa voix rauque qui me fait frissonner. On se faufile dans un coin discret, derrière les casiers, l’air chargé d’humidité et de nos souffles courts. Ses mains sur mes épaules d’abord, fermes mais douces, descendant le long de mon dos trempé de sueur. Je ferme les yeux, un gémissement m’échappe quand il presse juste là, au creux de mes reins. Et puis, plus de mots : il me plaque doucement contre le mur froid, ses lèvres sur les miennes, affamées. Sa bouche goûte le sel de ma peau, ses doigts s’aventurent sous mon haut, effleurant mes seins durcis. C’était fiévreux, urgent, avec le bruit lointain des machines qui masquait nos halètements. Il m’a soulevée comme si je ne pesais rien, mes jambes autour de sa taille, et on s’est perdus là, dans cette bulle de chaleur et de désir brut.
Depuis, nos « séances » sont notre secret guilty pleasure. La gym n’a jamais été aussi addictive ! Et toi, t’as déjà craqué pour un inconnu en tenue de sport ? Raconte, j’adore les confessions hot. Ou qui sait, peut-être qu’on se croisera un jour… Bisous moites ! 😘