Ma petite aventure coquine (ou comment j’ai craqué un soir d’ennui)

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Bon, je sais pas par où commencer, mais voilà, c’était il y a deux semaines à peine. J’ai 32 ans, je bosse en freelance depuis chez moi – tu sais, ces journées où tu fixes l’écran jusqu’à ce que tes yeux piquent, et le soir, t’es là, seule avec ton chat qui te juge depuis le canapé. Mon divorce date d’un an, et franchement, j’en ai marre de Netflix et des verres de vin solitaires. J’avais pas touché à Tinder depuis des lustres, mais ce soir-là, après une douche chaude qui m’avait un peu… euh, détendue, j’ai téléchargé l’appli. Juste pour voir, hein. Pas pour draguer vraiment.

Et bam, premier swipe à droite sur un mec qui avait l’air sympa : grand, sourire en coin, bio qui disait « Aventurier du dimanche, mais sérieux pour le café ». Il s’appelait Alex, ou un truc comme ça. On matche direct, et les messages commencent à fuser. C’était con, léger, mais y avait un petit truc qui chatouillait déjà.

Moi : Salut ! Ton bio m’a fait rire, aventurier du dimanche ? Genre balades en forêt ou expéditions au frigo ? 😏
Lui : Haha, un peu des deux. Mais ce soir, j’expédie vers un verre virtuel. Et toi, freelanceuse mystérieuse, c’est quoi ton superpouvoir ?

J’ai souri toute seule dans mon salon, les jambes repliées sous moi sur le plaid. On a continué comme ça une heure, à se taquiner sur nos jobs chiants, nos addictions à la pizza, et petit à petit, ça dérapait vers des trucs plus… perso. Genre, il m’a demandé ce que je portais ce soir-là. J’ai hésité deux secondes, puis j’ai tapé sans réfléchir.

Moi : Un vieux t-shirt trop grand et… rien d’autre. Et toi ?
Lui : Oh putain, rien d’autre ? T’es en train de me tuer là. Moi, short de sport et torse nu, fraîchement sorti de la salle. Imagine la vue.

Mon cœur a fait un bond, et j’ai senti cette chaleur familière monter. J’avais pas eu ça depuis des mois – ce frisson qui te fait serrer les cuisses sans même t’en rendre compte. On a continué à flirter comme des ados, avec des emojis qui en disaient long, et avant que je m’en rende compte, il proposait un verre pour le lendemain. « Juste un café, promis », qu’il a dit. Mais on savait tous les deux que c’était plus que ça.

Le lendemain, je me suis pomponnée un peu – jean slim qui moule bien, top décolleté pas trop vulgaire, et un parfum qui sent le jasmin, celui qui me rend confiante. On s’est retrouvés dans un bar cosy du quartier, lumières tamisées, musique jazz en fond. Alex était encore mieux en vrai : yeux verts qui pétillent, mains grandes et tatouées. On a ri, on a bu, et sous la table, son genou a frôlé le mien. Pas par accident.

« T’es encore plus belle que sur les photos », qu’il m’a murmuré à l’oreille en se penchant, son souffle chaud contre ma peau. J’ai rougi comme une gamine, mais j’ai pas reculé. Au contraire, j’ai posé ma main sur sa cuisse, juste pour tester. Et là, son regard a changé – plus intense, plus affamé. On a payé l’addition vite fait, et direction chez lui, à cinq minutes à pied. Mon Dieu, le trajet était une torture : sa main dans le bas de mon dos, qui glissait un peu plus bas à chaque pas.

Chez lui, c’était simple, un appart d’homme avec des livres partout et un lit king size qui nous attendait comme une promesse. Pas de chichis, on s’est embrassés direct dans l’entrée, ses lèvres voraces, ses doigts qui défaisaient déjà mon jean. J’ai gémis contre sa bouche quand il m’a soulevée contre le mur – fort, mais juste ce qu’il faut. « J’ai pensé à ça toute la nuit », qu’il a grogné en mordillant mon cou. Moi ? J’étais déjà trempée, les ongles plantés dans ses épaules.

On a atterri sur le lit dans un fouillis de vêtements, et là… bon, je vais pas tout détailler, hein, mais disons que ses mains savaient exactement où aller, et sa bouche… oh là là. Il m’a fait supplier, littéralement, avant de me prendre lentement, profondément, en me regardant dans les yeux comme si j’étais la seule au monde. C’était pas juste du sexe ; c’était ce mélange de tendresse et de sauvagerie qui te fait oublier ton nom. On a transpiré, on a ri entre deux souffles, et à la fin, je me suis endormie contre lui, épuisée et comblée.

Le matin, un café brûlant et un baiser paresseux plus tard, on s’est dit au revoir avec un « à bientôt » qui sonnait vrai. Depuis, on texte encore, et qui sait ? Peut-être que l’aventure continue. En tout cas, moi, je suis revivre. Si t’as déjà vécu un truc comme ça, raconte !

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