Ma nuit coquine avec lui

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C’était un vendredi soir banal, tu sais, de ceux où tu rentres du boulot crevée, avec les cheveux en bataille et le maquillage qui a un peu coulé. J’avais 28 ans à l’époque, célibataire depuis trois mois, et franchement, j’en avais marre de Netflix et d’un verre de vin solitaire. Assise sur mon canapé usé, en pyjama short et t-shirt trop large, j’ai ouvert Tinder sur un coup de tête. Pas pour chercher l’amour, hein, juste un peu de fun, un truc pour me rappeler que j’étais encore vivante, désirable.

Et là, swipe à droite sur son profil. Il s’appelait Alex, 32 ans, photo en chemise ouverte qui laissait deviner des pecs pas mal du tout, et un sourire en coin qui disait « je sais ce que je veux ». On a matché direct, et les messages ont commencé à fuser. Au début, c’était innocent : « Salut, t’as l’air d’une aventurière en ville ! » J’ai répondu avec un emoji clin d’œil, et ça a dérapé vite fait.

Moi : Haha, aventurière ? Plutôt une fille qui s’ennuie ce soir. Et toi, qu’est-ce qui t’amène sur Tinder un vendredi ?
Alex : Chercher une complice pour une nuit sans regrets. T’es partante pour un verre rapide au bar du coin ? Ou on reste virtuel et on voit où ça mène… 😏

Mon cœur a fait un petit saut, tu vois ? J’ai hésité deux secondes, mais l’idée de rester là à mater le plafond m’a saoulée. « Viens chez moi plutôt, c’est plus simple », j’ai tapé, les doigts tremblants d’excitation. Il a répondu avec un « J’arrive dans 20 min. Porte ouverte ? ». Et hop, j’ai filé sous la douche, me suis tartiné de crème parfumée, enfilé une robe légère qui moule juste ce qu’il faut, sans soutif pour le fun.

Quand il a frappé – pile à l’heure –, j’ai ouvert la porte, et là, waouh. Plus grand que sur les photos, avec une barbe naissante qui me donnait envie de la gratter du bout des ongles. On s’est embrassés direct dans l’entrée, ses mains sur mes hanches, pressantes, comme s’il attendait ça depuis des heures. « T’es encore plus sexy en vrai », il a murmuré contre ma bouche, et j’ai senti un frisson me traverser, direct au ventre.

On s’est écroulés sur le canapé, ses lèvres descendant dans mon cou, mordillant juste assez pour me faire gémir. J’ai glissé mes doigts sous sa chemise, sentant sa peau chaude, ses muscles qui se tendent sous mes caresses. C’était maladroit un peu, on riait entre deux baisers, comme si on était des ados pressés. « Attends, je vais te montrer un truc », j’ai dit en le poussant doucement pour me lever. Je suis allée chercher mon vibro dans la chambre – ouais, j’assume – et je l’ai posé sur la table basse avec un sourire espiègle.

Alex (par sms, plus tard dans la nuit) : Putain, cette soirée… T’es une dingue. On recommence quand ?
Moi : Dès que tu veux, mais la prochaine fois, apporte du vin. Et peut-être des menottes ? 😉

Le reste de la nuit ? Disons que le canapé a vu du pays. Ses mains partout, explorant, taquinant, jusqu’à ce que je ne tienne plus et que je le guide là où ça compte. Il était doux mais ferme, exactement comme j’en rêvais, et quand on a explosé ensemble, essoufflés et en sueur, j’ai su que c’était le genre de soir qui te marque. Le matin, il est parti avec un baiser sur le front, et moi, je suis restée là, sourire aux lèvres, à me dire que parfois, un swipe change tout.

Voilà, c’était ma petite aventure. Et toi, t’as déjà vécu un truc comme ça ?

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