Bon, je sais pas par où commencer, mais voilà, je m’appelle Karen, j’ai 32 ans, mariée depuis cinq ans à un gars super gentil, tu sais, le genre qui rentre du boulot, regarde la télé et me fait un bisou sur le front avant de ronfler. C’est pas mal, hein, mais franchement, ça manque de piquant. J’ai commencé à m’ennuyer grave, à me sentir comme une vieille chaussette. Et puis, y a trois mois, j’ai téléchargé cette appli de chat, juste pour voir, pour rigoler un peu. Et là, bam, je tombe sur lui. Alex. Un mec de 28 ans, musclé, avec un sourire en coin qui te fait fondre direct. On a commencé à discuter, et en deux jours, c’était comme si on se connaissait depuis toujours.
Le premier soir, on s’est envoyés des messages jusqu’à 2h du mat’. J’étais dans le lit, mon mari qui dormait à côté, et moi qui riais comme une gamine sous la couette. C’était excitant, ce petit secret qui bouillonnait en moi.

Après ça, on s’est vus en vrai. J’ai prétexté un verre entre collègues après le boulot, et on s’est retrouvés dans un bar un peu sombre, avec de la musique qui pulse. Il était encore mieux en chair et en os : grand, des yeux verts qui te transpercent, et des mains… oh putain, ses mains. On a bu deux verres, on a ri, et puis il m’a pris la main sous la table. J’ai senti un frisson partout, comme si mon corps se réveillait après des années de sieste. « Viens chez moi », qu’il m’a dit, d’une voix grave qui m’a fait trembler les jambes. J’ai hésité deux secondes, pensé à mon alliance qui brillait sous la lumière tamisée, mais fuck it, j’en avais marre d’être sage.
Chez lui, c’était un bordel charmant : des fringues par terre, une guitare dans un coin. On s’est embrassés direct, comme des affamés. Ses lèvres étaient chaudes, exigeantes, pas comme les baisers mous de mon mari. Il m’a plaquée contre le mur, ses mains qui glissent sous mon chemisier, qui pincent mes tétons juste comme il faut pour que je gémisse. « T’es à moi ce soir », qu’il a murmuré, et j’ai fondu. On a atterri sur son lit, et là… waouh. Il savait y faire, lui. Pas de chichis, direct au but, mais avec une tendresse qui rendait tout encore plus intense. Il m’a fait jouir deux fois avant même de penser à lui, en me regardant dans les yeux, en me disant que j’étais la plus sexy qu’il ait vue. Moi, la petite femme au foyer, je me sentais comme une déesse.
Le lendemain matin, je suis rentrée la tête dans les nuages, les cuisses encore un peu tremblantes. Mon mari m’a demandé si j’avais passé une bonne soirée, et j’ai souri en mentant : « Ouais, super, on a bien déconné ». Mais en vrai, je repensais à Alex, à sa façon de me prendre, et ça me donnait des frissons rien que d’y penser. Depuis, on se voit en cachette, deux-trois fois par mois. Et chaque fois, c’est comme la première : le cœur qui bat la chamade, la culpabilité qui titille un peu, mais l’excitation qui l’emporte haut la main.
Parfois, je me demande ce que mon mari dirait s’il savait. Peut-être qu’il serait choqué, ou peut-être… qui sait, peut-être que ça l’exciterait un peu, lui aussi. Mais bon, pour l’instant, je garde ça pour moi, ce petit feu qui me consume. Et toi, en lisant ça, t’imagines la scène ? T’as chaud, hein ? Moi, ouais, rien que d’écrire, je suis déjà toute retournée.