coucou, c’est emma, 26 ans, un job de graphiste freelance qui me laisse pas mal de temps pour traîner en ville et tester des trucs nouveaux. ma vie amoureuse, c’était un peu le désert ces derniers temps, genre des rencards foireux qui finissent en high five gêné. jusqu’à cette soirée au gym, vous voyez ? j’y vais pour évacuer le stress, pas pour mater les mecs en sueur, mais bon, avouons-le, ça arrive. et là, j’ai croisé lucas. musclé juste ce qu’il faut, cheveux en bataille, un regard qui te colle à la peau. on s’est mis à discuter entre deux séries de squats, et putain, la chimie était là direct.
après l’entraînement, on a prolongé au bar du coin, ces endroits sombres avec des néons bleus qui te font te sentir un peu coquine sans même essayer. on a ri de nos playlists pourries, partagé des shots de tequila qui brûlaient la gorge et allumaient autre chose en bas. ses cuisses frôlaient les miennes sous la table haute, et chaque fois, j’avais l’impression d’un courant électrique qui remontait jusqu’à mon ventre. « t’es du genre à finir la nuit en sueur ? », il m’a lancé avec un clin d’œil, et moi j’ai rougi mais répondu du tac au tac. on a échangé nos numéros, et à peine dehors, les messages ont fusé.

j’ai marché vite chez moi, le cœur en vrac, les joues en feu. ses mots me tournaient dans la tête, et en arrivant, j’ai enlevé mes fringues, juste en nuisette légère, et continué à texter, la main qui tremblait un peu. on s’est chauffés comme ça pendant une bonne demi-heure, des descriptions qui me faisaient serrer les jambes, imaginer ses mains larges sur mes hanches. j’étais déjà toute humide, le souffle court, et quand il m’a dit qu’il voulait me goûter, j’ai failli lâcher le phone.
le lendemain, on s’est revus pour un « café innocent », mais on savait tous les deux que c’était du pipeau. chez lui, un loft minuscule avec vue sur les toits, rempli de bouquins et d’odeurs d’épices. à peine la porte claquée, il m’a attrapée par la taille, ses lèvres sur les miennes, urgentes, sa langue qui dansait avec la mienne comme s’il avait attendu ça toute la nuit. j’ai gémi contre sa bouche, mes doigts qui s’accrochaient à son t-shirt trempé de sueur du gym. il m’a soulevée sans effort, mes jambes autour de sa taille, et on a atterri sur le canapé, en un tas de membres et de baisers voraces.
« laisse-moi te déshabiller », il a murmuré, en tirant sur mon haut, exposant mes seins nus – j’avais pas mis de soutif, juste pour le fun. ses yeux se sont assombris, et sa bouche a remplacé ses mots, suçant un téton durci pendant que sa main glissait entre mes cuisses. j’étais trempée, prête, et quand ses doigts ont trouvé mon clito, j’ai arqué le dos, un cri étouffé qui l’a fait sourire. « t’es si sensible, emma… j’adore ça. » il a continué, un doigt puis deux en moi, courbés juste comme il faut, pendant que sa langue taquinait l’autre sein. j’ai joui comme une folle, les ongles dans son épaule, le corps qui tremblait.
je l’ai chevauché après, impatiente, sentant son sexe dur contre moi avant de le guider en moi. lent au début, pour savourer chaque centimètre, puis plus vite, nos hanches qui claquent, la sueur qui perle. il tenait mes fesses, me guidait, et ses grognements rauques m’ont poussée au bord. on a explosé ensemble, moi en hurlant son nom, lui en se crispant, se répandant en moi avec un frisson qui nous a laissés pantelants. on a traîné comme ça des heures, à se caresser paresseusement, à rire de nos bêtises.
depuis, c’est notre petit secret torride. lucas, t’es le feu que j’attendais. et j’ai déjà hâte du prochain round.