Salut, c’est moi, Julie. J’ai 32 ans, mariée depuis cinq ans à Marc, un mec super gentil mais un peu… routine, tu vois ? On s’aime, on a une petite maison sympa en banlieue, mais bon, dans la chambre, c’est souvent prévisible. Des câlins doux, des « je t’aime » murmurés, et hop, on dort. Moi, j’ai toujours eu cette petite flamme qui brûle en moi, ce besoin de frisson, de danger. Et un soir, tout a basculé. Je vais te raconter cette histoire, comme si on était en train de papoter autour d’un verre. C’est vrai, hein, pas inventé. Et ouais, Marc est au courant maintenant… mais ça, c’est une autre partie excitante.

Ça a commencé il y a trois mois. J’étais au boulot, dans mon open space, à siroter mon café en scrollant sur Insta. Et là, un message privé d’un ancien collègue, Alex. On avait bossé ensemble il y a deux ans, et il m’avait toujours fait un peu d’effet avec son sourire en coin et ses yeux qui te déshabillent sans un mot. Il m’écrivait : « Hey Julie, ça fait un bail ! T’es toujours aussi canon sur tes stories ? » Mon cœur a fait un bond. J’ai hésité deux secondes, puis j’ai répondu, juste pour voir.
J’ai ri toute seule devant mon écran. Marc était en réunion ce soir-là, alors pourquoi pas ? Juste un verre, innocent, hein. Mais au fond, je savais que c’était plus que ça. On s’est retrouvés dans un bar cosy du centre-ville, lumières tamisées, musique jazz en fond. Alex était encore plus sexy que dans mes souvenirs : chemise ajustée, barbe de trois jours, et cette façon de me regarder comme si j’étais la seule femme au monde. On a parlé de tout et de rien, de nos jobs, de nos vies. Et puis, ses mains ont effleuré les miennes sur la table, et boum, l’électricité.
Le lendemain, les messages ont repris, de plus en plus chauds. Je me sentais vivante, excitée comme jamais. Marc rentrait tard, et moi, je fantasmais sur Alex en cuisinant le dîner. Un soir, après une longue journée, j’ai craqué. On s’est revus, mais pas pour un verre cette fois. Chez lui, un appart minimaliste avec vue sur la Seine. Dès qu’on a fermé la porte, ses lèvres étaient sur les miennes, affamées, possessives. Ses mains partout, glissant sous mon pull, me pressant contre le mur. J’ai gémi son nom sans réfléchir, oubliant tout le reste.
La nuit a été folle. Il me prenait comme si c’était la dernière fois, me murmurant des trucs sales à l’oreille qui me faisaient trembler. « T’es à moi ce soir, Julie. Oublie tout. » Et moi, je me laissais aller, arquée sous lui, les ongles dans son dos. On a fait l’amour trois fois, dans tous les coins de l’appart, jusqu’à l’aube. Quand je suis rentrée, les jambes molles, Marc dormait encore. Je me suis glissée sous les draps, le corps encore chaud de lui, et j’ai souri dans le noir.
Son message m’a scotchée. Lui et moi, avec Marc ? Au début, j’ai flippé. Mais l’idée… oh mon Dieu, l’idée m’a enflammée. J’en ai parlé à Marc un soir, après un dîner banal. J’ai tout avoué, les messages, la nuit avec Alex. Il était choqué, mais dans ses yeux, il y avait autre chose : de la curiosité, de l’excitation même. « Raconte-moi tout », qu’il m’a dit, la voix rauque. Et je lui ai décrit, en détails crus, comment Alex m’avait baisée comme une folle. Marc s’est durci instantanément. On a fait l’amour ce soir-là, mais c’était différent : il imaginait la scène, et moi aussi.
Depuis, c’est notre secret. Alex vient parfois à la maison quand Marc est « invité » à regarder depuis le fauteuil. La première fois, l’air était électrique. Marc assis là, immobile, les poings serrés, pendant qu’Alex me prenait sur notre lit conjugal. Ses grognements, mes cris, les regards que je jetais à Marc… c’était intense, humiliant pour lui, libérateur pour moi. Et après, quand Alex partait, Marc me rejoignait, me couvrant de baisers possessifs, comme pour reprendre son territoire. Mais on sait tous les deux que c’est changé pour toujours.
Voilà, c’est une de mes histoires. Ça m’excite rien que d’y repenser. Et toi, t’en penses quoi ? T’as déjà vécu un truc comme ça ? Bisous, Julie.